Conférences à Neussargues, vie rurale et archéologie

Vie rurale et archéologie, conférences à Neussargues, vendredi 6 août organisées par la Société des lettres, sciences et arts « La Haute-Auvergne », en partenariat avec l’association « Entre Planèze et Cézallier » et la Fédération des associations archéologiques du Cantal salle polyvalente de Neussargues: entrée Libre.

Conférence
Conférence

11 h : conférence de Jean-Marc Moriceau (professeur à l’université de Caen) : « Un paysan et son univers, de la guerre au marché commun – À travers les agendas de Pierre Lebugle » : Jean-Marc Moriceau est connu des Cantaliens pour ses travaux sur le loup, et la bête du Gévaudan. Mais dans son dernier livre, « Un paysan et son univers », co-écrit avec Philippe Madeline, c’est le monde rural très contemporain qu’il explore. Pierre Lebugle, cultivateur au Village Caillou, en pays d’Auge, près de Camembert, avait noté trente ans durant (1941-1971) ses occupations journalières sur des agendas. Il a confié ses précieux « carnets » aux auteurs. À travers l’itinéraire du personnage, ils ont pu reconstituer le calendrier des travaux et des jours, le champ des

relations et l’insertion dans la société d’un spectateur du changement, représentatif de la majorité silencieuse du monde agricole. Avec lui, ils ont pu saisir de l’intérieur les mutations qui ont bouleversé les campagnes. Un tableau dans lequel plusieurs générations se reconnaîtront.

14 h 30 : conférence de Lionel Izac-Imbert (conservateur du Patrimoine, DRAC Midi-Pyrénées) sur la reprise des fouilles du tumulus de Celles : C’est dans le cadre d’un projet collectif de recherche sur le mobilier de la fin de l’âge du Fer en Auvergne, que Lionel Izac-Imbert a dirigé une série de campagnes de sondages et de fouilles archéologiques depuis 2001 sur le site du tumulus de Celles, qui avait été découvert et fouillé par l’archéologue cantalien J. Pagès-Allary au début du XXe siècle.

Pour l’instant, les recherches ont permis de comprendre que ce tumulus ne se réduisait pas au seul tertre actuellement visible, mais s’inscrivait dans un phénomène beaucoup plus vaste. De plus l’étude a confirmé que le dispositif couronnant le tertre pouvait avoir été destiné soit à une maison du mort, soit à une chambre funéraire provisoire. Cette année, la fouille qui va se dérouler au mois d’août concernera le mur de liaison entre les plates-formes sommitale et intermédiaire, afin de déterminer, si possible, leur chronologie d’édification.

Infos pratiques:
Sté « La Haute-Auvergne »
12, rue Arsène-Vermenouze
15000 AURILLAC
Tel/fax : 04-71-43-21-69
Permanence les mardis et jeudis de 8 h à 11 h

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