Le Cantal entre ciel et terre, Catherine Samson et Jacques Raymond

Les Editions de la Flandonnière avec Catherine Samson et Jacques Raymond présentaient leurs livres à la Petite Librairie à Aurillac Cantal « Le Cantal entre ciel et terre», des textes de Catherine Samson, de superbes photos aériennes faites par Jacques Raymond, Mauriac, Vic sur Cère, Maurs, Le Quartier de Saint Géraud à Aurillac, réalisées avec la contribution de Xavier Dall’Agnol. « L’arbre de Quenouille » arbre cantalien, pas n’importe quel arbre, raconté et vu au fil des saisons, « Sommets, pôles et parois » à la découverte de l’aventure, du voyage, haut en couleurs.

Catherine Samson et Jacques Raymond
Catherine Samson et Jacques Raymond

Ecrivain, ancienne journaliste, Catherine Samson écrit ses rencontres. Pour elle le voyage c’était vraiment un » truc de jeunesse », et lorsque Catherine voyage, ses carnets à la main, pour prendre des notes, et après pour ses textes, il y a une belle matière lorsque l’on traverse de beaux paysages. Avec Jacques Raymond, photographe, la rencontre s’est faite lors d’un voyage au Tibet et ensuite le premier voyage fait ensemble, c’est celui de Bornéo. « La partie indonésienne de Bornéo, que l’on a traversée d’est en ouest comprend une partie qui relève de l’exploration, entre guillemets ce que l’on appelle » l’aventure », avec de belles traversées de la jungle et de sa vie plusieurs jours durant, comprenant le charme ou l’horreur de ces instants, ce qui a donné naissance à un premier ouvrage, car le livre est pour nous le prolongement du voyage. Et ce n’est pas l’inverse. »

Le Cantal entre ciel et terre
Le Cantal entre ciel et terre

Il ont réalisé les deux livres sur le Cantal en même temps, « Le Cantal entre ciel et terre» et « L’arbre de Quenouille ». « Jacques a photographié l’arbre en toutes saisons l’arbre. L’arbre et ses paysages ont une vie, des histoires, on les voit évoluer en toute saison, la vie agricole et les gens qui vivent autour. Le projet débute avec les photographies de Jacques et Catherine Samson écrits en rencontrent les gens qui vivent autour de l’arbre. « Un témoignage entraîne un autre témoignage, et c’est ce qui a été fascinant et agréable à faire. Il se trouve sur un plateau entre la vallée de la Cère et la vallée de la Jordanne à 1250 mètres d’altitude et très isolé, et on ne voit que lui ». Superbes couchers de soleil, vache Salers, printemps, été, automne, hiver, toutes les heures du jour et de la nuit avec le regard photographique de Jacques. Il y a des légendes, des histoires de loup, un assassinat qui a été commis dans le buron qui se trouve là où se trouve l’arbre, « il y a les témoignages des bergers, des vachers, il sont poignants, avec des gens qui avaient une vie dure sur ce plateau, il n’y a pas que des témoignages du passé, il y a aussi des témoignages de gens qui vivent actuellement au pied du plateau et pour qui cet arbre est toujours un repère et représente quelque chose. »

L’arbre de Quenouille
L’arbre de Quenouille

Catherine Samson: «Jacques ce qu’il fait extrêment bien et c’est assez fascinant c’est organiser un voyage dans un lieu où peu de gens vont et en trouvant un angle tout a fait extraordinaire. Nous avons fait d’autres voyages par la suite ensemble et c’est toujours dans des lieux particuliers, ce ne sont pas des grandes routes, mais surtout un spectacle visuel. Un autre don, immortaliser les regards, les portraits, le paysages: il fait très bien le portrait, mais ce que j’aime surtout c’est lorsqu’il photographie les paysages froids ou les vastes étendues et c’est ce que l’on retrouve dans le livre » Himalaya « et aussi dans l’arbre de quenouille, et dans les photos du Cantal.»

Jacques Raymond a fait beaucoup de choses, dont une rencontre avec les moluques: « J’y suis allé 7 ou 8 fois plusieurs années de suite et j’ai rencontré des gens extraordinaires, ce sont des îles formidables avec des plages superbes, des forêts vierges impénétrables, des fonds marins parmi les plus beaux du monde, des vestiges historiques, car c’était l’île aux épices au coeur de l’empire néerlandais des Indes, il y a des populations complètement isolées qui avaient encore il y a quelques années la réputation d’être cannibales, Pour l’accueil je n’ai pas eu de problème et je parle la langue. Il ont complètement conscience de ce qui ce passe, mais certaines tribus veulent rester isolées pour conserver leurs traditions. » En récit et images dans son livre.

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